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L’histoire du sport


Entre la naissance de l’acte sportif, accompli par l’homme primitif et les épreuves que des centaines de millions de spectateurs suivent avec passion aujourd’hui, quand il n’y participe pas, l’histoire du sport remonte à l’aube des civilisations et ne connut aucune interruption. Cependant, il est difficile de situer historiquement les premières pratiques sportives. Des tablettes d’argiles représentant des boxeurs datant de l’époque sumérienne (3000-1500 av. J.-C.) constituent les vestiges archéologiques de pratiques sportives les plus anciennes. Les traces d’activités physiques se précisent avec la civilisation égyptienne, chez qui pancrace, pugiliste, équitation et tir à l’arc sont pratiqués. Mais c’est dans l’antiquité, ou la confrontation physique s’institue véritablement que les Grecques fondent des compétitions périodiques.



Durant l’antiquité, les Anciens mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. L’épanouissement du corps allait de pair avec celui de l’esprit aux yeux du peuple grec. Pythagore était un brillant philosophe mais fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion Milon de Crotone. Les Grecs de l’Antiquité accordaient une grande importance à l’apparence physique. Ils croyaient que, si une force divine avait créé l’homme à son image, ils se devaient de l’honorer en cultivant une beauté intérieure comme extérieure. Ils aspiraient à ressembler aux représentations artistiques des dieux au corps parfait qu’ils sculptaient dans le marbre avec tant de talent. Les Grecques créèrent les Jeux olympiques au cours du VIIIe siècle av. J.-C., qu’ils organisèrent entre les cités tous les 4 ans dans le cadre d’un festival religieux en l’honneur de Zeus Olympien. Ils perdurèrent pendant plus de mille ans jusqu’en 393 apr. J.-C. peu après l’édit de l’empereur Romain chrétien Théodose ordonnant l’abandon des lieux de cultes de la religion grecque.

Les Grecs pratiquaient d’autres activités physiques de détente et d’entretien corporel en plus des épreuves olympiques, notamment de nombreux jeux de balle. Course, saut, lancer, lutte, boxe, pancrace (sport de combat grec), qui se déroulent dans les gymnases et les palestres. L’activité physique était si prisée chez ce peuple que l’on retrouvait de telles constructions dans chaque cité. On y enseignait une vaste gamme de disciplines sportives, mais également la musique, la grammaire et l’arithmétique. Il fait partie de la conception grecque de l’homme accompli, conception récupérée plus tard par les Romains et que Juvénal synthétisa : « mens sana in corpore sano » (un esprit sain dans un corps sain).

Avec l’hégémonie romaine grandissante, le sport connut une succession de changement important, organisant leur propre compétition calquée sur le modèle grec appelé Ludi. Leur domination marqua l’apparition de sport spectacle très violent parfois même sanglant. En effet vers l’an 100 av. J.-C., les combats de gladiateurs devinrent des évènements très prisés par le public. Ces combats, divertissant la foule dans les Colisées, mettaient majoritairement en scène des esclaves entraînés se concluant par la mort d’un des adversaires. En fait, bon nombre d’activités sportives de la Rome antique relevaient plutôt des arts du spectacle et du cirque, et misaient sur le divertissement des masses. L’expression « Panem et circenses » (du pain et des jeux) naquit dans la dénonciation des organisations délibérées de ces jeux par les empereurs romains, ajoutés à la distribution de pain dans le seul but de flatter le peuple afin de s’en attirer la bienveillance et de les détourner des réels problèmes.


Du Moyen âge jusqu’à la révolution Française, on ne construisit plus d’équipements ludiques et sportifs de l’ampleur des stades et amphithéâtres de l’antiquité. En effet, la domination du christianisme prônait des valeurs en contradiction avec la pratique de jeux et de sports. Ces derniers allaient à l’encontre de la piété, de l’humilité et de la docilité que les autorités religieuses souhaitaient observer chez leurs fidèles.

Cependant cette période fut caractérisée par une activité ludique extrêmement diversifiée, mais on ne trouve plus d'activité sportive unificatrice, comme les Jeux olympiques grecs ou les Jeux romains. A l'image de la société féodale puis de la société d'ordre, il y a autant de jeux que de royaumes, autant de pratiques sportives que de classes sociales. Si on organise une activité fusionnelle, le spectacle de la joute, les fêtes sportives sur la place d'un village, la fusion s'arrête à l'espace du village, du bourg ou du château.

Les notions de guerre et de sport étaient souvent indistinctement entremêlées, et la montée en popularité de la chevalerie ne fit qu’accroître ce phénomène, puisque l’habileté à maîtriser les armes passait par l’entraînement physique. Lorsqu’ils étaient consacrés, les chevaliers étaient souvent mis à l’épreuve lors de joutes, des rencontres régies par des règlements afin d’éviter les blessures graves, ou de tournois, duels à l’enjeu véritable pouvant se solder par la mort de l’un ou l’autre des adversaires. Le Tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers, mais "sans haine", est l'activité à la mode en Occident entre le XIe et le XIIIe siècle mais sa violence causa sa perte. Si les autorités religieuses du Moyen Âge condamnèrent d’abord les agissements et les activités des chevaliers, elles ne tardèrent pas à voir en eux une armée puissante pouvant servir à contraindre les infidèles par la force. Du jour au lendemain, la force physique et les qualités guerrières furent valorisées par les autorités chrétiennes qui les avaient tant réprouvées par le passé.

L’époque médiévale fit apparaître, dans le domaine du sport, une nouvelle notion de plaisir et de divertissement. Contrairement aux époques précédentes, on ne pratiquait plus uniquement l’activité physique pour des raisons pratiques, militaires ou religieuses, mais aussi simplement pour passer le temps. Également, les jeux perdirent de leur caractère événementiel, destinés au spectacle et réservés à une élite, pour devenir une activité à laquelle on s’adonne entre amis ou habitants d’une même ville, une vision qui tranchait grandement avec les Jeux grecs ou les cirques romains. Parmi les activités physiques les plus connues de l’époque médiévale, on retrouve le jeu de paume, la soule et la lutte. On pratiquait également la natation, les sauts, les concours de grimpeurs ou encore le lancer de pierres, le tout sans prétention aucune. Les multiples interdictions du clergé face à ces activités n’avaient que peu d’effet sur la population qui les appréciait tant. Pour les nobles, les expéditions de chasse à cheval constituaient un bon moyen de s’ébattre au grand air, tandis que pour les moins fortunés, c’est la pêche qui semblait beaucoup plus accessible.


En retrouvant les textes des Anciens, la Renaissance sort le sport de l'indétermination dans laquelle il demeurait plongé au Moyen Âge. Un fort désir de comprendre et de réglementer les sports du présent comme du passé caractérise cette époque. Ainsi les sports médiévaux sont codifiés, réglementés et connaissent un succès étonnant, permettant par le fait même d’accroître leur popularité et de les faire voyager d’un pays à l’autre, comme la paume et la lutte. Les humanistes de la Renaissance prônaient des valeurs semblables à celles des Grecs de jadis, affirmant que la santé de l’esprit et celle du corps allaient de pair et que les jeux comme l’exercice avaient leur place dans l’éducation.


A la fin du XIXe siècle, une véritable révolution culturelle prend place dans les grandes villes européennes, il s’agit de la pratique sportive. Parti d’Angleterre dans les années 1850, l’engouement des loisirs sportifs atteint la France une trentaine d’années plus tard. C’est dans les années 1890 que germer une idée de grandeur dans le domaine sportif dans la tête d’un aristocrate français, Pierre de Coubertin. Il annonça dès 1892 son intention de faire renaître de ses cendres une compétition mondiale disparue depuis fort longtemps, les Jeux Olympique. Ses efforts furent récompensés en 1894 avec la création du Comité International Olympique et en 1896 lors de la première édition des Jeux olympiques modernes à Athènes. Pour cette première édition, 241 athlète masculin représentaient 14 Pays dans 9 disciplines (Athlétisme, cyclisme, escrime, gymnastique, haltérophilie, lutte, natation, tennis, et tir).

C’est au début du XXe siècle que les femmes firent leur apparition dans le monde du sport. Au début, elles s’intéressèrent à des disciplines faisant particulièrement appel au sens artistique, comme la gymnastique, le patinage ou la nage synchronisée. Les femmes en vinrent ensuite à pratiquer des sports alors réservés aux hommes, puis à former leurs propres équipes féminines.

Nombre d'athlètes par délégation

La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable, il est une des composantes de la mondialisation avec des fédérations internationales ayant la capacité de modifier les règlements et d’exiger sa mise en application sur toute la planète. Aujourd’hui, le football est le sport numéro un sur la planète, suivit pas le Cricket, le basket ball, le hokey et le tennis dont leur nombre de supporteurs dépasse le milliard




A Maurice, c’est en 1812, que l’île va connaitre son premier complexe sportif. Il s’agit du Champs de Mars, inauguré à Port-Louis, le Mauritius Turf Club venait de naître. L’hippodrome de l’île Maurice est le plus ancien de l’hémisphère sud et c’est dans lequel, et cela depuis plus de 200 ans, que s’entrepris une lutte compétitive entre propriétaires et écuries. Les fondateurs du Mauritius Turf Club ambitionnaient la volonté de promouvoir la paix sociale et harmonie après des années de guerre dans l’Océan Indien entre Français et Anglais qui venait juste de conquérir l’île deux ans plus tôt. En effet, convaincus que l’ambiance conviviale des courses hippiques aideraient à réconcilier les colons français et l’administration anglaise et ainsi créer une unité entre ces deux communautés. Au début du XIXe siècle, environ 5 écuries se partager la piste alors qu’en 1980 elles étaient dix pour n’être aujourd’hui qu’une douzaine totalisant en moyenne 400 pur-sang par an. Les courses hippiques font parties intégrantes du patrimoine de l’île expliqué par, et depuis leur début, elle bénéficie d’une très large couverture médiatique expliqué par l’engouement des Mauriciens pour les paris. Huit courses se déroulent sur les champs de Mars tous les samedis de mars à décembre, dont la plus célèbre est la Maiden Cup une fois par an réservée à l’origine aux chevaux n’ayant jamais remporté de course à Maurice.


C’est en 1949 que l’idée d’un rassemblement sportif dans l’Océan Indien parvient à fleurir. Et pour cause, l’éloignement des grands pays où sont organisé les grands événements et une absence de communication empêche le développement du monde sportif dans l’archipel des Mascareignes. C’est alors que se réunis 5 pays pour fonder sont qu’on appellera plus tard les Jeux des Îles de l’Océan Indien, c’est pays sont le Sri Lanka (qui n’a jamais participé aux jeux), les Seychelles, l’île Maurice, les Comores et l’île de la Réunion. Ils avaient pour but de resserrer les liens sportfs entre les îles, de permettre aux athlètes de participer à une compétition de haut niveau et de favoriser le développement des infrastructures. Les premiers jeux sont alors organisés sur l’île de la Réunion du 14 au 16 octobre 1979. Ce premier événement rassembla plus de 1000 athlètes dans 13 disciplines : l’athlétisme, le badminton, le basket-ball, la boxe, le cyclisme, le football, l’haltérophilie, la natation, le rugby, le tennis, le tennis de table, le voile et le volley-ball.


En 1982, que l’île Maurice participe pour la première fois aux jeux Olympique. Elle totalise aujourd’hui 8 participation et une médaille de bronze obtenue aux jeux de Pékin en 2008 en Boxe.



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